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Feuilles d'automne

Planète Terre

Vivre en paix

Dans la vie faut pas s'en faire

Mercredi 20 mai 2020 - Landes et Forêts

2 oursons en peluche protégés contre le coronavirus

Aucun problème. En famille ou entre amis, aucun risque. L'enfer, c'est les autres. Les étrangers, les immigrés, ceux qui ont une religion bizarre, une culture imbuvable, des comportements inacceptables. Tout le monde le sait : aucune criminalité dans l'environnement proche, ni pédophilie, ni meurtre, que du bonheur.

Le pire danger, de niveau 7 dans l'échelle de Richter, ce sont les gens originaires de l'Europe de l'Est, d'Afrique et d'Asie. Eux, c'est carrément l'horreur climatique. Mais en famille ou entre amis, on ne risque pas d'attraper le coronavirus : on s'connait.

Les virus sont invisibles, sans odeur, silencieux. Loin des yeux, loin du cœur. Alors pourquoi avoir peur ? On ne va pas se contaminer les uns les autres puisqu'on est entre nous. Blancs comme neige.

Alors, lavez-vous bien les mains et bisous bisous.

En 1921, 3 ans après la guerre de 1914-18, la der des ders, Maurice Chevalier chantait, dans l'opérette Dédé :

Dans la vie faut pas s'en faire

Moi je ne m'en fais pas

Toutes ces petites misères

Seront passagères

Tout ça s'arrangera.


Dans quelques années, on saura quoi faire. En attendant il faut bien improviser nos comportements face au coronavirus. Témoigner son affection en tenant ses distances (2 m sans masque) n'est déjà pas facile pour les adultes, alors pour les enfants...

Entre responsabilité et insouciance, comment ne pas plonger les enfants dans les paradoxes des adultes ?

Prolongation : Deuil, responsabilité et insouciance.


Photo by L N on Unsplash : teddy bear wearing a mask and teddy bear holding handrubs

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