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Feuilles d'automne

Planète Terre

Vivre en paix

Liberté chérie au nom de la patrie et les pompiers de la République

Vendredi 16 janvier 2015, 17:20 - Landes et Forêts

Quand les idéologies, qu'elles soient religieuses ou laïques, sont meurtrières ou ont de fortes probabilités de le devenir, il est temps de s'en tenir aux droits de l'être humain. Pour cela, il va falloir convaincre et trouver un accord international.

Face au totalitarisme et au terrorisme, disons de manière simpliste face à la terreur, face à la pensée unique et destructrice, il est important de multiplier les pistes de réflexion, les points de vue, les vérités contradictoires. Et c'est pour cela qu'il est important de dire et entendre ce que chacun dit grâce à Internet. De toute façon, au pire ce ne sera pas pire que les absurdités médiatiques qui s'accumulent à présent. L'assassinat de 17 personnes en 3 jours dans un contexte de terrorisme nous oblige à penser la confusion des idées, si on veut éviter une nouvelle guerre de religion, rajouter des massacres aux massacres.

Bien sûr, il s'agit de défendre la liberté d'expression, la liberté de vivre à son idée, tout simplement la liberté. Mais ce n'est pas si simple : qu'est-ce que la liberté ? Concrètement ça se traduit comment au quotidien ? Puis-je passer au feu rouge si j'estime qu'il y a urgence ? Comme c'est toute la société qui s'apprête à le faire, passer au rouge et en force, il y a urgence à prendre le temps de réfléchir quelques instants.

Corriger ce qui alimente le terrorisme depuis 20 ou 30 ans va prendre du temps.

Luz a dit : ce sont des gens qui ont été assassinés, pas la liberté d'expression.

Qu'un imam proclame une fatwa, c'est son point de vue personnel. En réalité, c'est une condamnation à mort d'un être humain par un être humain. L'assassin qui exécute le contrat est également un être humain. Peu importe la religion ou l'idéologie, ce sont tous des êtres humains. Le problème n'est pas la religion ou l'idéologie, c'est un problème de droit commun et la solution passe par une police et une justice internationale.

La Bourse marche comme sur des roulettes dans le monde entier, quelle que soit la religion ou l'idéologie. Alors ceux qui disent qu'il n'y a pas d'accord possible entre les Etats sont des menteurs ou des ignorants.

Petit rappel des faits : assassinat de 12 personnes à Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier 2015, suivi de celui de une personne dans la rue le jeudi 8, puis de 4 personnes à Hyper cacher le vendredi 9, à Paris, le jour de l'exécution par la police et la gendarmerie des 3 terroristes qui ont commis ce massacre. Nombreuses manifs en France (4 millions de personnes ?), en Europe et dans le monde (Je suis Charlie). La manif silencieuse du dimanche 11 janvier 2015 a rassemblé 50 chefs d'états ou représentants, ainsi que toute la classe politique, sauf le FN.

En saluant chaleureusement policiers et gendarmes, la population a remercié les pompiers de la République et révélé le cruel échec des politiques de la France et de l'Europe depuis longtemps.

Le temps n'est plus au déni ou aux politiques de l'autruche, force est de constater le réchauffement climatique, pour prendre une métaphore. Pas un secteur qui ne soit dans le mur : économie (libérale), énergie (nucléaire), école, santé, alimentation, service public, citoyenneté, etc... et environnement.

La violence, le racisme, l'exclusion, n'ont rien d'étonnant, c'est plutôt le contraire qui serait surprenant. Injustice, mépris et misère sont le terreau de la haine et du terrorisme. Comme la pollution et le pillage des matières non renouvelables précipitent la catastrophe planétaire.

Les grandes manifs du 11 janvier ne marquent pas la fin d'un monde, elles la révèlent. Sur les cendres du capitalisme tel qu'il ne fonctionne plus, se construit sans bruit un nouveau monde, un monde open, ouvert, né d'Internet, un monde où chacun peut s'exprimer, où chacun peut apporter sa pierre, dans le jardin du bien et du mal. Haine et fraternités, terrorisme et solidarités, imagination, création, rumeurs et informations.

Les paroles circulent. La société civile exerce un contre-pouvoir salutaire, répare comme elle peut, concrètement sur le terrain, dans la vie de tous les jours, les erreurs de nos politiques.

Faudra-t-il passer le monde au karcher pour combler le non-socialisme ? Des inégalités et des guerres qui en découlent, il me semble que les enfants de la patrie en ont ras-le-bol. Et depuis longtemps.

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